
Mon parcours en photographie
C’est dans un petit village du Nord-Isère, entre champs, forêts et étangs, que j'ai eu la chance de grandir. Côtoyer la nature dès le plus jeune âge est certainement le meilleur cadeau que j'ai pu avoir. Mes parents, grands amoureux de la nature, m'ont très vite emmené en balades et en vacances dans des endroits verts et reculés. C'est très certainement à eux que je dois cet intérêt pour le monde sauvage qui nous entoure.
A l'âge de 9 ans, j'ai encore eu énormément de chance : un petit appareil photo basique en cadeau! Très vite je m'amuse à photographier tout ce qui pousse dans le jardin, tout ce qui butine les fleurs et tout ce qui attire mon regard. Je prends vite goût à la photographie et amène mon appareil un peu de partout en balade, imitant certainement mon père et son reflex numérique. L'écureuil, qui venait régulièrement chercher des noix dans notre jardin, fut pour moi une introduction à la photo animalière. C'est face à ce petit être que j'ai ressenti pour la première fois l'appareil photo trembler entre mes mains, par excitation, par peur de rater la photo, et par peur qu'il ne me repère et s'enfuit.
Puis arrive l'adolescence, mon appareil photo commence alors à accumuler la poussière dans le placard pendant que je me tourne vers d'autres occupations. C'est l'année de mes 19 ans que mon intérêt renaît pour la photo de nature et la photo animalière notamment. J'ai alors la chance de pouvoir emprunter le reflex numérique de mon père et de partir m'aventurer sur les chemins, certainement pour sortir la tête de mes livres d'étudiant.
À 24 ans, enfin arrivé dans la vie active, j'investis d'abord dans une tente de bivouac, puis dans mon premier téléobjectif, et enfin dans un nouveau boîtier hybride. Dès lors, je multiplie de plus en plus les sorties photos, les soirées en affût, les randonnées et les bivouacs.
A chaque balade devant un paysage grandiose et à chaque rencontre avec la faune sauvage, je prends conscience de la chance que j'ai de vivre ces moments là. En 2024, il me vient alors l'idée de lancer une chaîne YouTube, afin de partager ces instants magiques que j'ai le privilège de vivre, mais aussi dans le but de sensibiliser le plus possible à la beauté du monde sauvage qui nous entoure et à l'importance de le préserver.
Aujourd'hui, le peu de temps libre que je parviens à me dégager, j'ai envie de le passer dans la nature. J'ai envie de me perdre dans ces paysages grandioses, de sentir battre mon cœur en croisant le regard de la vie sauvage, mais aussi de prendre le temps d'observer les moindres petits détails qui nous entourent. Je me sens également redevable envers la nature et tout ce qu'elle m'offre. Je ressens l'obligation d'essayer de faire ma part, si petite soit-elle, pour œuvrer à sa protection. Il est grand temps que l'être humain se remette en question, se reconnecte à la nature et change ses habitudes afin que les générations futures aient la chance de profiter de cette belle planète telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Patrick Cunningham.